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"...Quant à invoquer les occupants [des tombes], leur demander de repousser le mal (=al istighâtha), leur demander de subvenir aux besoins et d'anéantir les soucis - de même pour le fait d'invoquer l'absent que ce soit les jinns, les humains ou les anges - ceci est du polythéisme qui exclu de la communauté. Et celui dont son cas est ainsi, il n'est pas autorisé de prier derrière lui. Et celui qui meurt dans cet état, on ne doit pas le laver, ni prier sur lui et il ne doit pas être enterré dans les cimetières musulmans ; sa destinée est l'enfer et à être éternisé dedans !! Comme l'a dit ALLAH : { et celui qui associe à ALLAH, ALLAH lui interdit le paradis et sa destinée est l'enfer, et les injustes n'ont point de secoureurs }. Ceci est le statut de celui à qui la preuve a été exposée. Quant à celui à qui la preuve n'a pas été exposée, qui vit dans un pays dans lequel on ne connaît rien de l'islam si ce n'est l'exagération dans les pieux, leur demander de repousser le mal (=al istighâtha) et les invoquer, atteint par des pseudos-savants qui enjolivent ce mal aux gens, restent silencieux sur ce polythéisme et sur le fait qu'ils adorent autre qu'ALLAH, celui là, son statut apparent est la mécréance, dans la dunia, on agit envers lui comme si la preuve lui a été exposée, on ne prie donc pas derrière lui, ni sur lui s'il meurt, on ne fait pas de du'a en sa faveur et on ne fait pas le hajj pour lui. Son cas, dans l'au-delà, revient à ALLAH, car il fait partie de " ahl al fatarâtt ", [qui sont] ceux a qui le "message" n'est pas parvenu, et sont donc évalués au jour du jugement. Après l'évaluation, ils iront soit au paradis, soit en enfer. [...] Il apparaît donc clairement - vu ce qui a précédé - qu'il existe une différence entre la mécréance de celui à qui la preuve fut exposée, et dont la destinée de leurs auteurs est l'enfer et y seront pour l'éternité et entre la mécréance dont la preuve n'a pas été exposée à ses auteurs, comme la mécréance de " ahl al fatarâtt " et ceux qui ont leur statut, qui sont ceux qui ont vécu dans l’exagération des pieux, leur demander de repousser le mal (=al istighâtha). Ils n'ont appris de l'islam que cet acte, suivants des pseudos-savants qui les ont égarés. Ceux-là, leur cas appartient à ALLAH : ils seront évalués au jour du jugement. Après l'évaluation, la destinée de certains d'entre eux sera le paradis, et la destinée des autres sera l'enfer. [...] Ce qui est cité dans cette épître [à savoir] : la différence entre celui à qui la preuve a été exposée et celui a qui elle n'a pas été exposée, représente la référence. Toute autre parole orale ou écrite qui a émané de ma part, de laquelle on peut en comprendre autre que cela, ne devra pas être prise en compte, mais ce qui doit être pris en compte sont les détails cités dans cette épître.

Ces détails que j'ai cités sont proches de ce qu'a dit notre Sheikh : Sheikh 'Abd Al 'Aziz ibn Bâz - qu'ALLAH lui fasse miséricorde - dans son recueil de fatâwas ( 1 / 49 ) : " mais ce qui arrive le plus souvent chez les adorateurs de tombes est qu'ils se rapprochent de leurs occupants (=aux tombes) et font le tawaf autours d'eux. De même qu'ils se rapprochent d'eux en immolant pour eux, et en leur faisant le nazr. Tous ceci est du polythéisme majeur. Celui qui meurt dans cet état, sera mort mécréant ; on ne doit pas le laver, ni prier sur lui et ne doit pas être enterré dans les cimetières musulmans. Son cas revient à ALLAH dans l'au-delà : s'il fait partie de ceux à qui la preuve n'a pas été exposée, il aura le statut de "ahl al fatarrâtt"... ".

Et il (=Ibn Bâz) a aussi dit ( 9 / 40 ) : " celui qui meurt sur le polythéisme est sur un immense danger " puis il cita des versets, puis dit : " celui-là, sa destinée est comme celle des autres mécréants : la grande mécréance. Leurs statut - dans ce bas-monde - est : ils ne doivent pas être lavés, on ne doit pas prier sur eux, ni ne doivent être enterrés dans les cimetières musulmans. Mais s'il s'agit d'une [personne] à qui la preuve n'est pas parvenue - je sous-entend : le Coran et la sunna - celui-là, son cas revient à ALLAH - subhânahou - au jour du jugement, comme " ahl al fatarrâtt ". Et l'avis le plus juste chez les gens de science à ce sujet : est qu'ils sont évalués le jour du jugement : celui qui réussira entre au paradis, et celui qui se détournera entrera en enfer " jusqu'à dire : " et si l'un d'eux à de l'ignorance au sujet du polythéisme dans lequel il est tombé, son cas revient à ALLAH, on le statut selon son cas apaprent : celui dont le cas apparent est le polythéisme, son statut sera celui des polythéistes et son cas revient à ALLAH Celui qui connait toutes choses subhânahou wa ta'âla ".

Il a été rapporté du Sheikh 'Abd Al 'Aziz ibn Bâz - qu'ALLAH lui fasse miséricorde - de nombreuses fatâwas qui déclarent mécréants ceux qui demandent à autre qu'ALLAH - comme les morts et les absents - de repousser le mal. Ses paroles que j'ai citées, contiennent une distinction entre celui a qui la preuve a été exposée et celui a qui elle n'a pas été exposée. Il faut donc comprendre ses paroles dans lesquelles il juge mécréants celui à qui la preuve a été exposée [qu'il s'agit] de la mécréance évidente et explicite dont la destinée de ses auteurs est l'enfer et y seront pour l'éternité. Ce qui est différent pour celui a qui la preuve n'a pas été exposée et dont l'état apparent est la mécréance ; on agit envers lui - dans ce bas-monde comme on agis envers les mécréants. La destinée de ceux-là - dans l'au-delà - après l'évaluation est soit le paradis, soit l'enfer... " Fin de citation.

Cf. son épître : " al ïdâah wa at-tabîïne fi hokm al istighâtha bil amouâte wa al ghâëbine " ( p.27 à 32 ) -

Tag(s) : #Al Abbâd
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